Un mot d’introduction

Faut-il vraiment le dire ? Il serait illusoire de penser qu’un si court exposé puisse rendre compte de l’histoire complète de cette communauté qui s’est rassemblée à la Saint-Bernard depuis sa fondation en 1922. Notre intention est d’abord de susciter chez vous le goût d’aller plus loin dans la connaissance de nos origines. Mais nous voulons aussi profiter de l’occasion pour rendre hommage à nos pionniers, hommes et femmes, qui ont fait l’histoire chez nous.

Nous aimerions aussi indiquer la source principale de ce résumé historique de Saint-Bernard : « La Paroisse Saint-Bernard… à l’avenir, vivre la communauté autrement ! 80 ans d’histoire 1922-2002 », volume publié en 2003. Le comité de l’album était formé de : Fernand Boulet et François Baril, prêtres, Joseph Giguère, marguillier, Monique Dion-Pettigrew et Gérard Pettigrew, paroissiens, Denis Lachapelle et Monique Laferrière, membres de l’Atelier d’histoire de la Longue-Pointe.

La première église (1922-1965)… au temps de la chrétienté québécoise


Le 27 mars 1922, à la suite de deux requêtes, en 1921 et 1922, une nouvelle paroisse est détachée de Saint-François-d’Assise de la Longue-Pointe (1724), de Sainte-Claire (1906) et de Saint-Victor (1911). C’est Mgr Georges Gauthier, administrateur apostolique du diocèse de Montréal, qui érige la paroisse Saint-Bernard et nomme l’abbé Clément Jetté curé de la nouvelle paroisse. Le 16 avril 1922, les marguilliers décident « de louer pour servir de résidence au dit curé le logis portant le no 102 de la rue Azilda (aujourd’hui Pierre-Tétreault), à raison de 30 $ par mois. Ce logis meublé deviendra le premier presbytère ».
Le 7 mai 1922 est donnée l’ « autorisation d’acquérir les terrains nécessaires et l’emplacement des édifices du culte et du presbytère ». En attendant la construction d’une chapelle, le curé de Sainte-Claire offre l’usage de sa salle paroissiale. Le 4 juin, les architectes D. Cardinal et J. W. Beauchamp sont choisis pour la construction de la chapelle et du presbytère.
À l’assemblée du 18 février 1923 est acceptée la soumission de Thaddée Gauthier pour la construction du presbytère et de la chapelle avec salle paroissiale, au coût de 74 000 $. La bâtisse loge également une salle paroissiale. Le terrain est un don de M. Pierre Tétreault. Entre autres généreux donateurs, Pierre Bernard offre cordialement la cloche de l’église. Elle a sonné la première fois lors de son décès. D’autres offriront les statues de Saint-Bernard, du Sacré-Cœur, de Saint-Joseph et Sainte-Anne. Son sous-sol sera utilisé par la Caisse populaire à partir de 1942.

Le curé Clément Jetté rencontre ses paroissiens dès la première année, en « visite de paroisse ». La population est établie à 336 familles, 1758 âmes. Il y eut 40 baptêmes et 8 mariages. Il regroupe les hommes et jeunes gens dans la « Ligue du Sacré-Cœur », les femmes dans la « congrégation des Dames de Sainte-Anne » et les demoiselles dans celle des « Enfants de Marie ». Des chorales sont mises sur pied.

Dans la paroisse, comme dans tout le Québec de cette époque, les activités religieuses alimentent la « vie spirituelle » des paroissiens durant l’année entière. Ainsi, on vit le mois du Rosaire en octobre, la dévotion aux défunts en novembre, l’Avent et la fête de Noël en décembre. Au printemps, le carême avec jeûne et résolutions préparent Pâques. Le mois de Marie en mai rassemble les enfants et les adultes dans une cérémonie quotidienne à l’église. Enfin, le mois de juin est consacré au Sacré-Cœur de Jésus. C’est sans compter les « Quarante-Heures » de dévotion à Jésus-Christ présent dans l’Hostie, les retraites annuelles et la procession de la Fête-Dieu, toutes des dévotions de la foi qui disparaîtront au début des années 60.

Dès le 1er mai 1925, les jeunes d’âge scolaire peuvent fréquenter les écoles paroissiales : les garçons à la nouvelle école Le Caron, les filles à l’école Saint-Georges, qui deviendra l’école Sainte-Marie en 1931, et l’école Saint-Bernard pour les garçons et filles de 1ère et 2e année. Le premier curé quittera en 1934 et ses successeurs, comme lui, chacun selon sa personnalité et son charisme, considéreront prioritaires la pastorale paroissiale et les vocations. À la suite de la « visite de la paroisse » de 1940, les statistiques mentionnent 610 familles catholiques pour une population de 2865 âmes en plus de 47 familles protestantes.

La deuxième église (1965-2004)… au temps de la révolution tranquille et du concile Vatican II


Au milieu des années 60, des changements s’opèrent au Québec, dans la société civile et dans l’Église. Dans les communautés paroissiales, la foi populaire connaît des transformations majeures. L’unanimité fait place à la diversité dans la façon de penser et d’agir. Dans ce contexte ambigu, la construction d’une nouvelle église à Saint-Bernard apparaît néanmoins nécessaire pour un certain nombre de paroissiens. La population atteint alors 1500 familles pour 6000 âmes.

Pour mieux répondre aux besoins de la paroisse, le cardinal Peul-Émile Léger émet un décret, le 25 février 1964, permettant la construction d’une nouvelle église. La nouvelle église pourra recevoir une assistance de 800 personnes. Le 29 avril 1964, les architectes Paul Goyer et Claude Gagnier sont choisis. La deuxième église est inaugurée à Noël 1965.
La démolition de l’ancienne église sera décidée en janvier 1966, au coût de 1600 $. C’est une étape majeure dans l’histoire de la paroisse, qui n’a pas été vécue sans heurts, l’attachement d’un grand nombre à la première église étant très grand.
Dans le contexte du renouveau apporté par Vatican II, l’animation pastorale se déploie en de multiples actions issues des membres de la communauté qui veulent partager leur foi au Seigneur et pratiquer son évangile, Cette action se voit entre autres dans l’attention aux plus démunis : Société Saint-Vincent-de-Paul, guignolées, magasin de vêtements de la rue Notre-Dame. Des expériences très variées sont réalisées en initiation chrétienne. Au plan liturgique la musique prend une grande importance. Fernand Bélanger, nommé curé en 1980, favorise la création d’une chorale qui contribue à animer les rassemblements, de dimanche en dimanche.

Grâce à générosité des paroissiens et paroissiennes, la paroisse liquide ses dettes en 1982. À l’occasion du 60e anniversaire, l’église Saint-Bernard est consacrée par Mgr Paul Grégoire, l’archevêque de Montréal, le 12 juin 1982. Notons qu’à deux reprises, la messe fut télédiffusée à partir de l’église Saint-Bernard, en mai 1985 et en avril 1998 à l’occasion du 75e anniversaire de fondation de la paroisse Saint-Bernard.

Des activités ont longtemps animé la communauté : le scoutisme, les loisirs Saint-Bernard, le club de l’Âge d’Or (qui s’appelait à ses débuts les gai(e) lurons). Le Cercle de l’amitié de l’Âge d’or rassemble environ 125 personnes autour d’activités qui favorisent l’entraide et l’amitié. Il faut aussi mentionner le bazar annuel qui permettait de recueillir des fonds pour subvenir aux besoins financiers de la Fabrique et favoriser l’esprit paroissial.


En juin 1992, la paroisse célèbre son 70e anniversaire par une messe au parc Bellerive. Ceci devient une tradition à partir de 1997. Suite à la construction du Belvédère Est en 1996, on commença à célébrer la messe en plein air face au fleuve tous les dimanches de la saison estivale, de la fête de la Saint-Jean-Baptiste à la Fête du travail.

En 2001, le chœur de l’église subit une transformation majeure. Les tuiles rouges qui revêtaient le mur sont enlevées et un nouvel autel est installé pour recevoir un tabernacle sculpté par Monsieur Pettigrew.

De grands changements depuis le Synode

Depuis quelques années, l’Église, à Montréal, a été appelée à se transformer. Si la participation à la vie paroissiale s’est effritée, les chrétiens et chrétiennes qui se reconnaissent membres de la communauté chrétienne n’en sont que plus proches les uns des autres et plus sensibles aux besoins des plus démunis.
Le Synode diocésain de 1995 à 1998 a donné l’occasion aux gens d’approfondir la mission de l’Église et quatre priorités pastorales en sont découlées :
1. l’éducation de la foi
2. l’animation pastorale de nos communautés
3. la présence et l’engagement de l’Église dans le monde d’aujourd’hui
4. la promotion des vocations au service de l’Église diocésaine.

Au niveau de l’éducation de la foi, de profonds changements ont transformé l’école. En 1984, la catéchèse (qui est un approfondissement de la foi chrétienne) a laissé place à l’enseignement moral et religieux. L’initiation sacramentelle était maintenant dans les mains des communautés chrétiennes et un service d’animation pastorale s’est intégré dans chacune des écoles. En 1998, le gouvernement du Québec a modifié le paysage des commissions scolaires, celles-ci passant de confessionnelles à linguistiques. Puis en 2001, les écoles devenaient elles aussi non confessionnelles, tout en continuant d’offrir l’enseignement moral et religieux. En juin 2002 l’animation pastorale quittait les écoles et un service d’animation à la vie spirituelle et à l’engagement communautaire, qui ne relève pas de l’Église, était créé. L’Office de l’Éducation de la foi du diocèse de Montréal fut appelé à voir comment l’Église allait s’engager dans sa mission première de l’évangélisation. Chacun des secteurs du diocèse de Montréal engagea un « répondant du service à l’enfance » pour répondre aux besoins des jeunes de 0 à 12 ans et de leurs parents. André Lanteigne, de concert avec l’équipe pastorale, coordonne une équipe de catéchètes et aides-catéchètes engagés dans les différentes communautés chrétiennes de Mercier-Est. Depuis 2008, l’école offre dorénavant le cours d’« Éthique et Culture religieuse ». Le milieu scolaire ne s’occupe plus d’éveiller les jeunes à la foi en Jésus Christ et de les initier à la vie chrétienne. Il appartient donc aux parents et à toutes les communautés chrétiennes, ensemble, de « proposer aujourd’hui Jésus Christ ».

Au niveau de l’animation pastorale de nos communautés, un travail en profondeur a amené, en 2000-2001, chacune des communautés chrétiennes du diocèse à étudier sa vitalité, sa viabilité et la coresponsabilité entre clercs et laïcs. Au printemps 2000, le Conseil de fabrique, présidé par le curé Serge Levasseur, entreprend une démarche d’étude de la viabilité, la vitalité et la coresponsabilité clercs et laïcs de la paroisse. Cette réflexion sur l’avenir de la communauté s’inscrit dans les grandes orientations du renouveau ecclésial, dégagées par le synode de Montréal. Le 31 mai, un rapport a été remis au vicaire épiscopal de la région Est, Mgr Jean Fortier.

En septembre 2001, les événements se précipitent. Le dernier curé à plein temps, Serge Levasseur, quitte. Il est remplacé par François Baril qui est aussi curé de la paroisse Saint-François-d’Assise. La recherche de scénarios devient urgente devant le déclin de participation à la communauté de Saint-Bernard. Des représentants de chacune des communautés chrétiennes de Mercier-Est se sont ensuite rencontrés à quelques reprises pour s’entendre sur les réaménagements pastoraux susceptibles de favoriser un meilleur engagement en vue de la mission de l’Église dans le monde de notre temps.
Les assemblées des 29 septembre et 5 novembre 2001 ont permis aux gens de mieux se connaître et d’échanger sur des formules à privilégier. L’assemblée du 2 février 2002 qui regroupait plus de 200 participants allait opter pour un réaménagement pastoral majeur. Sainte-Claire allait former une « Unité pastorale du Nord de Mercier-Est » avec les communautés chrétiennes Sainte-Louise-de-Marillac et Saint-Victor. Ces trois communautés allaient à partir de septembre 2002 être animées par une même équipe pastorale.

Au niveau de la présence et l’engagement de l’Église dans le monde d’aujourd’hui, un « Comité de pastorale sociale » a été formé regroupant des chrétiens et chrétiennes des cinq communautés du quartier Mercier-Est qui ont pour mission d’animer la dimension « justice sociale » dans notre quartier en lien avec le réseau communautaire du quartier. La sensibilisation à la solidarité internationale par « Développement et Paix » est soutenue et la visite aux malades se fait par des membres de la communauté.

Les années 2000… de paroisse à communauté

En février 2002, le presbytère de Saint-Bernard est loué. Les gens de Saint-Bernard réalisent le déclin rapide de la participation aux activités de leur paroisse. Il faut donc changer les choses et « faire autrement » ! À l’invitation du Conseil de Fabrique, sensible aux attentes des paroissiens, 104 paroissiens et paroissiennes se réunissent le 21 avril 2002 et votent une proposition qui recueille l’accord de 69 personnes. Cette résolution rend les gens conscients qu’ils viennent de prendre une décision historique :
1. que l’église Saint-Bernard soit fermée, que la Fabrique Saint-Bernard soit dissoute et qu’elle soit annexée à la paroisse Saint-François-d’Assise;
2. que se poursuive néanmoins, et même se développe la vie communautaire des gens de Saint-Bernard par les moyens suivants :
• la location d’un local près de l’église actuelle pour les assemblées dominicales (lieu à déterminer)
• la célébration de la messe 2 jours/semaine (lieu à déterminer)
• la célébration de la messe au bord de l’eau pendant la saison estivale;
3. que l’église et le presbytère Saint-Bernard soient mis en vente, suite à l’approbation par l’archevêque de l’ensemble de la proposition.

Ainsi, à l’été 2002, la communauté Saint-Bernard réalise concrètement que le sort en est jeté et que l’idée de « faire communauté autrement » devient désormais un projet à nommer et à organiser. Le Conseil de fabrique, après plusieurs réunions, réfléchit le projet en termes de communauté missionnaire, autonome, démocratique, responsable, qui fait arriver la bonne nouvelle et les valeurs de l’Évangile sur le territoire de Mercier-Est et dans la société, qui sort du temple pour s’engager socialement, qui retrouve une véritable dimension festive dans ses célébrations et qui réapprend à parler de l’Évangile avec des mots simples et humain.


Le 24 juin 2002, on célébra la Saint-Jean sur la nouvelle scène extérieure aménagée du côté ouest du parc. Le 21 juillet, on célébra la Journée Mondiale de la Jeunesse. Après 80 ans de vie communautaire sous un mode de vie paroissial traditionnel, ces expériences à ciel ouvert nous apprennent qu’il est possible de « faire autrement » et de goûter encore la joie de croire et de partager.
Cette période de réflexion de la part des gens de St-Bernard est remplie d’actions et d’événements qui viennent ouvrir l’horizon de la communauté : élection d’un Conseil de pastorale des deux communautés, messes au bord de l’eau, Journée Mondiale de la Jeunesse, entre autres.
Un mot pour souligner l’accueil que les gens de notre secteur Mercier-Est ont accordé aux 84 jeunes pèlerins venus de Versailles pour les Journées mondiales de la Jeunesse 2002, qui se sont tenues à Toronto avec le pape Jean-Paul II. Environ 250 personnes du secteur ont offert leur support pour organiser les activités du jeudi 18 au lundi 22 juillet 2002.

La dissolution définitive de la paroisse Saint-Bernard devient effective le 4 avril 2003. Entre temps, la discussion se poursuit sur l’avenir de la communauté. Le 12 avril 2003, une journée de relance vient stimuler les gens de Saint-Bernard à « vivre autrement » leur communauté. Un comité de transition est nommé. Suite à cette journée de relance de la communauté chrétienne Saint-Bernard, le comité organisateur de cette journée de réflexion s’est réuni le lundi 5 mai pour faire l’évaluation de cette activité. À la demande du pasteur, les mêmes personnes ont accepté de former le « Comité de transition Saint-Bernard ».
Ce comité a donc été composé de : François Baril, Joseph Giguère, Richard Languérand, André Lanteigne et Diane Ruel. Les responsabilités du comité sont :
1. d’assurer le maintien de la vie communautaire
2. d’élaborer un projet de fonctionnement de la communauté St-Bernard en vue d’une approbation à l’automne et de l’élection d’un comité permanent
3. d’assurer le suivi administratif et opérationnel du fonctionnement quotidien, conjointement avec l’archevêché de Montréal;
4. d’assurer le processus de vente des édifices, conjointement avec l’archevêché de Montréal
La troisième église Saint-Bernard (2004-2014)… au temps de la volonté de « faire communauté autrement »
L’église Saint-Bernard, le presbytère et le terrain sont vendus au Collège Mont-Royal, qui a pignon sur rue à proximité de l’église, en assurant qu’un espace soit prévu pour la communauté de St-Bernard dans ce qui était le chœur de l’église. Jusqu’à la fin d’avril, les autorités du Collège Mont-Royal feront les démarches pour obtenir toutes les autorisations nécessaires et engageront architectes et entrepreneurs en vue de convertir l’église en gymnase. Les travaux sont réalisés entre mai et le début des classes, à la fin août. L’église Saint-Bernard devient alors un pavillon du Collège qui s’appelle « le Centre culturel et sportif Saint-Bernard ».

Cette troisième église dans l’histoire de la paroisse St-Bernard, inaugurée le 7 novembre 2004, offre un nouvel aménagement des lieux avec un espace plus petit, certes, mais plus convivial. La communauté chrétienne Saint-Bernard a dorénavant à sa disposition exclusive un lieu de rassemblement permanent tout neuf, bien aménagé, chauffé, éclairé et doté d’une acoustique améliorée et qui peut accueillir 100 personnes. L’autel actuel est remplacé par un nouveau placé d’une manière à être plus près des gens. Des fauteuils placés en demi-cercle autour de l’autel remplacent les grands bancs actuels. Les gens ont accès à ce nouvel emplacement grâce à une porte du côté ouest, le 555, rue Mousseau. Une sacristie et une toilette sur le même étage complète l’installation.

Le contrat de vente au Collège Mont-Royal stipule que la Fabrique Saint-François-d’Assise est locataire de la nouvelle église pour la communauté de Saint-Bernard pour les cinq années suivantes. Cette disposition sera renouvelable tant et aussi longtemps que la communauté Saint-Bernard le voudra. Ce nouvel emplacement est donc disponible pour les réunions de groupe et pour les équipes de jeunes qui vivront des parcours d’éveil et d’initiation chrétienne. Le presbytère continue d’être loué aux religieuses franciscaines.

Quelques moments forts dans le secteur

À l’été 2004, les Pères Salésiens quittaient la paroisse Sainte-Claire pour se regrouper avec leurs confrères à Rivière-des-Prairies. L’archevêque, monsieur le cardinal Jean-Claude Turcotte, nomma alors François Baril, curé à Saint-François-d’Assise et Saint-Bernard, curé des cinq communautés du secteur pastoral Mercier-Est.
En 2006, les gens de Sainte-Claire ont célébré le Centenaire de leur paroisse par des fêtes grandioses.
En 2011, ce fut au tour des gens de Saint-Victor de célébrer magnifiquement le Centenaire de leur paroisse.

André Lanteigne.